Déclaration du Conseil consultatif pour l'intégration et la participation de Berlin Lichtenberg sur les coupes budgétaires dans le Fonds d'intégration
Déclaration du Conseil consultatif pour l'intégration et la participation de Berlin Lichtenberg sur les coupes budgétaires dans le Fonds d'intégration
Les coupes budgétaires actuelles à Berlin ont également eu un impact significatif sur le Fonds d'intégration. Dans le cadre de la suppression du déficit forfaitaire de 3 milliards d'euros, le budget du Fonds d'intégration a été réduit de 11,9 millions d'euros à 11 344 295 euros, soit une réduction de 4,69 %. Cette réduction affecte particulièrement les structures locales chargées de l'intégration au niveau des districts. Au moins un projet a déjà dû être abandonné à cause de ces économies : la formulation uG d'aide aux devoirs de sensibilisation.
Pour le district de Lichtenberg, cela signifie une réduction du financement de 1 148 094,89 euros en 2024 à 1 094 481,27 euros en 2025. Cette réduction du financement devient encore plus importante si l'on tient compte de l'ajustement des crédits tarifaires. Pour 2025, une exigence tarifaire supplémentaire de 29 670 euros a été calculée, plus les fonds pour la période 2023-2024, soit 81 414 euros pour les années 2023-2025. Moyens tarifaires compris, le district de Lichtenberg aurait donc reçu 1 229 508 euros, soit 89 euros avant réduction. Les réductions de fonds et de ressources tarifaires s'élèvent donc à 135 027,62 euros, soit un pourcentage de 10,98 %. Cela signifie que 135 027,62 euros de moins sont disponibles pour le district, soit une réduction de 10,98 %. Cela signifie que d'autres projets doivent être réduits ou interrompus, ou que les dépenses de personnel doivent être compensées par des baisses de salaires ou des réductions d'heures de travail.
Fonds d'intégration : un outil éprouvé pour renforcer le travail d'intégration local
Depuis sa création en 2016, le Fonds d'intégration des districts s'est imposé comme un instrument indispensable pour promouvoir le travail d'intégration dans les quartiers de Berlin. En particulier en période d'augmentation de l'immigration de réfugiés, comme après le début de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, le budget du fonds a été ajusté pour répondre à l'augmentation des besoins. Dès 2024, la somme initiale a été réduite de 12,1 millions d'euros à 11,9 millions d'euros. Avec les nouvelles coupes budgétaires, il y a maintenant une nouvelle réduction, bien que le groupe cible des mesures financées ne cesse de croître en raison de l'afflux continu de réfugiés.
Le changement structurel visant à retirer le Fonds d'intégration des budgets des districts et à le confier au Département du travail, des affaires sociales, de l'égalité, de l'intégration, de la diversité et de la lutte contre la discrimination (SenasGiva) du Sénat était déjà une décision de grande envergure. La réduction qui a eu lieu signifie que les districts voient leur liberté de conception et leur capacité à planifier des travaux d'intégration encore plus restreintes.
Effets sur l'infrastructure sociale et la cohésion sociale
Les projets d'intégration contribuent de manière significative à la stabilité sociale à Berlin. Ils soutiennent les personnes ayant des antécédents de réfugiés et/ou de migrants
promouvoir la coopération dans les quartiers, contribuer à l'éducation et à l'intégration sur le marché du travail et renforcer l'engagement social dans les quartiers. Les coupes dans ce domaine entraînent non seulement la perte d'offres essentielles, mais elles peuvent également entraîner une hausse des coûts pour la société urbaine à long terme. Le démantèlement des structures de soutien pour les nouveaux immigrants entraîne souvent un besoin accru de conseils dans d'autres domaines sociaux, une augmentation des obstacles à l'intégration et, dans le pire des cas, une marginalisation sociale.
Disposition tarifaire : garantie financière pour les institutions à risque
L'incertitude quant au financement de l'offre tarifaire pose un problème supplémentaire. Cela garantit que les institutions indépendantes qui fournissent des services publics d'intégration peuvent payer leurs employés conformément aux conventions collectives. Dans le troisième amendement à la loi de finances 2024/2025, il a été décidé de ne pas estimer ces fonds de manière centralisée mais par l'intermédiaire des administrations sénatoriales responsables. Pour le Fonds d'intégration, il s'agit de SenasGiva. Si le district ne reçoit plus ces fonds, des économies supplémentaires seront nécessaires, ce qui aura un impact direct sur les dépenses de personnel et donc sur la qualité et la portée des travaux d'intégration.
Demandes adressées aux responsables politiques de Berlin
Au vu des graves conséquences de ces coupes budgétaires, le Conseil consultatif pour l'intégration et la participation de Berlin Lichtenberg appelle les responsables politiques berlinois à :
1. Pour inverser les coupes dans le Fonds d'intégration et ramener les fonds au moins au niveau de 2024.
2. Garantir le financement des fonds centraux de négociation collective afin que les agences indépendantes puissent continuer à payer leurs employés conformément aux conventions collectives.
3. Garantir la sécurité des districts en matière de planification à long terme en ne réduisant pas davantage les ressources du Fonds d'intégration.
La Constitution de Berlin oblige l'État de Berlin à garantir une participation égale de tous à la vie de la société et à la sécurité sociale. Le Fonds d'intégration est un instrument essentiel pour respecter ces engagements.
Conseil consultatif pour la participation et l'intégration de Lichtenberg
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